ELLE
marchait depuis 7 jours,
et comptait bien rallier Compostelle avant Octobre. Elle marchait à son rythme : assez lent pour ne rien manquer des rencontres possibles et de la beauté de tout ce que lui offrait le Chemin, assez rapide pour que le voyage ne s'éternise pas au-delà des trois mois prévus au point qu'elle y prenne tant de goût qu'elle n'aurait plus envie de revenir....
Et puis... le chemin n'étant pas tracé d'avance, comme la vie, le sort en a décidé autrement...
Le 7ème jour, au pied de la Sainte-Victoire, aux portes d'Aix en Provence, elle s'est vu obligée d'interrompre son périple jacquaire pour aller tenir la main de son père et l'aider à franchir ce qui serait, pour lui, le bout du Chemin...
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